Production du verre
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On peut classer les types de verre selon la quantité de chaleur utilisée pendant le cycle de fabrication, à savoir chaud , très chaud et extrêmement chaud . Au bas de l’échelle, on trouve le verre neutre, puis le verre traité thermiquement et enfin le verre trempé.

 

Le verre neutre ou glace

 

            C’est le verre le plus courant sur le marché. La coulée du verre en fusion s’effectue sur une surface parfaitement plane, un bain d’étain en fusion. Ce verre se maintient en surface à cause de la différence de densité qui existe entre ces deux matières. Lorsque le verre se solidifie, il passe dans un four de re-cuisson, où il refroidit lentement pour éviter les tensions internes. Ce procédé ( le flottage ) permet d’obtenir un produit verrier très plat, aux surfaces quasiment parallèles. Son épaisseur est fonction de la vitesse à laquelle le verre en fusion s’écoule du réservoir; plus la vitesse est lente , plus le produit sera épais.

            Cette glace est fragile : lorsqu’elle casse, elle se fragmente en de nombreux éclats, irréguliers et acérés particulièrement dangereux en cas de chocs, d’explosions, de tremblements de terre ou de violentes tempêtes.

 

Le verre traité thermiquement : le verre durci ou semi-trempé

 

            Le verre est chauffé à 620°C environ puis refroidi plus lentement. Le résultat est un verre aux surfaces plus compressées et aux tensions internes plus compensées. Sa résistance est environ deux fois supérieure à celle d’une glace, mais ce n’est pas un verre de sécurité, car il casse avec des arêtes vives et dangereuses et n’est pas résistant au feu comme le verre trempé; il est produit dans un format précis, ne peut être découpé, percé ou ébarbé après son traitement thermique.

 

Le verre trempé ( trempe thermique )

 

            C’est le résultat d’une chauffe à 650°C et d’un refroidissement rapide qui induit unverre trempé ou trempe thermique changement dans la structure et renforce la résistance mécanique du verre. Des panneaux sont chauffés jusqu’au point de ramollissement du verre, puis brutalement refroidis, ce qui crée de grandes compressions en surface.

            Le verre trempé est quatre fois plus résistant qu’une simple glace et lorsqu’il casse, il éclate en de nombreux petits fragments, limitant ainsi le danger des projections.

            L’emploi du verre trempé s’impose lorsque la sécurité des personnes doit être assurée en cas de bris accidentel des vitrages. Il est souvent associé à des dispositions complémentaires pour remplir cette fonction.

            Le verre trempé est aussi une bonne solution dans les conditions de variations climatiques qui peuvent entraîner des bris de glace. On connaît ce phénomène sous le nom de choc thermique. Le choc thermique peut se produire quand le différentiel de température entre le bord et le centre du panneau est très important. Ceci peut arriver à de nombreuses occasions: par exemple, lorsque le vitrage est partiellement ou inégalement ombragé. Les forces qui s’exercent à l’intérieur de la vitre sont au delà des tolérances et conduisent à des ruptures. Avec un verre trempé, ce phénomène est très rare .

            Un verre coloré ou à couches est souvent trempé . Ces ajouts augmentent l’absorption , ce qui crée des tensions dans le verre .

 

Le verre trempé ( trempe chimique )

 

            On peut « doper » la surface du verre avec des ions d’un corps chimique approprié. Cependant , le produit obtenu est peu utilisé dans le bâtiment .

 

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Dernière modification : 02 mars 2003